13 avril 2006
internement
Elle a dit, suivant son père :
Pour le poète, internement forcé
Mais je suis quand même son frère !
A-t-elle déjà mis les pieds chez les aliénés ?
Elle suit son mari comme son ombre
Aussi triste qu’une tombe
Elle n’existe désormais plus
Faute de s’être tant vendue
Sait-elle de quoi elle parle ?
Moi j’en doute fortement
Car son coeur se délabre
Dans l’inconscient de ses tourments
Elle est mère de famille
Mais ne connaît pas son rôle
Et Dieu qu’elle n’est pas drôle
Une fois que son coeur s’éparpille
Elle fait de son père son héros
Tandis que sa mémoire flanche
Elle ne dira plus un mot
Quand il l’a laissé sur sa branche
Comme un con je l’ai accueillie
Pour le résultat d’aujourd’hui
Car elle ne manie que l’oubli
Une fois qu’elle a mangé le fruit
Cacher l’urne de maman
Est l'obsession de son moment
Elle a dit : “ c’est mieux sans maman “
Moi elle me manque autant qu’avant
Marre de ces gens qui ne savent rien
Et veulent s’immiscer dans nos vies
Se comportant comme des vauriens,
Ils ne méritent pas la belle vie.